Euro 2025 : les Néerlandaises espèrent un "miracle" pour se qualifier en quarts face à une équipe de France qui promet de ne "rien calculer"

Pour être certaines de voir les quarts de finale, les joueuses des Pays-Bas doivent s'imposer avec un écart de trois buts face aux Bleues, dimanche à Bâle. Une "remontada" à laquelle le sélectionneur néerlandais croit fermement.

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"Vous vous souvenez de la remontada du Barça face au PSG ? Dimanche, on va essayer de jouer un match que personne ne va oublier." Le regard franc et le visage fermé, Andries Jonker, le sélectionneur des Pays-Bas, a rapidement posé son inspiration pour le match qui attend ses joueuses face à la France, dimanche 13 juillet à Bâle (Suisse), pour tenter de rejoindre les quarts de finale de l'Euro. Par deux fois, il a fait référence au 6-1 infligé par le FC Barcelone au PSG en match retour de Ligue des champions en 2017, après une défaite 4-0 à l'aller.

Balayées 4-0 par l'Angleterre jeudi, les Néerlandaises devront s'imposer avec trois buts d'écart face à une équipe de France encore invaincue, si l'Angleterre s'impose face aux Galloises, pour rallier les quarts. Dans la bouche des journalistes néerlandais présents à la conférence de presse d'avant-match, la mission tient d'abord du "miracle". "Je crois en notre équipe et je crois que tout est possible dans le football", a asséné Danielle van de Donk, alors qu'elle était interrogée sur le fait de croire ou non aux miracles.

"S'il n'existait aucune chance, je ne serais pas assise devant vous. Il va falloir conserver le ballon, faire attention à nos passes, ne pas avoir peur", a poursuivi la milieu de terrain qui vient de quitter l'OL Lyonnes après quatre saisons sur les bords du Rhône. Andries Jonker a de son côté balayé la statistique selon laquelle la France n'a encore jamais perdu avec trois buts d'écart face aux Pays-Bas.

"Je m'en fiche des statistiques. Ce qui m'importe, c'est uniquement ce que nous avons à faire. Dans certains matchs, les miracles arrivent."

Andries Jonker, sélectionneur des Pays-Bas

en conférence de presse

Le sélectionneur des Bleues s'attend à une rencontre "difficile" car les vainqueures de l'Euro 2017 "n'auront rien à perdre". Malgré un ballottage plutôt favorable, Laurent Bonadei a rappelé en conférence de presse qu'il voulait continuer à "cultiver la culture de la gagne". "Il y aura de l'enjeu mais il faut rester focalisé sur notre jeu et nos qualités, car parfois l'enjeu peut tétaniser", a ajouté le patron de l'équipe de France, conscient que les réminiscences des nombreux échecs passés peuvent remonter à la surface.

Laurent Bonadei compte sur ses attaquantes pour conserver la dynamique offensive affichée depuis le début de la compétition (six buts, deux encaissés) pour décourager les Pays-Bas. "Marquer des buts est ce qui nous anime. Si on en inscrit deux, il faudra qu'elles en mettent cinq. Il va y avoir un rapport de force par rapport au temps. Mais on peut aussi montrer qu'on sait être une équipe hermétique."

Alors qu'une deuxième place du groupe D assurerait à la France d'éviter l'Espagne en demi-finale, Sandie Toletti a de son côté promis qu'il n'y aurait "pas de calcul" dimanche. "On veut gagner ce match. Ça va être difficile mais on est prêtes pour toutes les situations", a insisté celle qui portera le brassard de capitaine, après Sakina Karchaoui et Grace Geyoro. Les Françaises retrouveront des Néerlandaises assurément revanchardes après la débâcle anglaise. Le mot d'ordre de ces dernières est clair : "Faire en sorte que cela ne se reproduise pas."